29 déc. 2013

Dernier lâcher de gibier de l'année 2013!

     Ce dimanche 29 décembre 2013, nous étions fin prêts pour le dernier lâcher de gibier de la saison...
    
    07h45: notre petite équipe se retrouve "à la barrière" en bas du  chemin du Talagard et attend le TOP du garde chasse pour lancer les chiens. Bilou, Cirka et Hemmy sont en pleine forme. 

Salon de Provence, vu du Talagard
     08h00: c'est parti pour 03h30 de randonnée à la recherche de faisans...
     Le temps est clément même si le sol est détrempé par la pluie de veille. 
     Les chiens cherchent, flairent, marquent des arrêts... mais point de gibier! Pas un seul mouvement, pas une plume, enfin presque! Un renard est passé par là, avant nous, laissant derrière lui deux tas de plumes et quelques viscères... 
     Au loin, d'autres sont plus chanceux que nous et quelques coups de feux sont entendus!


      Seul réconfort: c'est le dernier week end de chasse de l'année et les sacs à dos sont pleins de saucissons, fromage et autre terrine de lapin de Mamie Denise! Nous ne trouverons point de faisan mais une table pour pique-niquer et prendre quelques beau portraits de nos chiens! C'est aussi ça la chasse...

Portraits...

Cirka, la magnifique!
Hemmy, toujours à fond!
Bilou prend la pose
Mais oui, Bilou, tu es beau aussi!
Hemmy en pleine action

27 déc. 2013

La passion des Bécasses...



    
    




 Chasser la belle des bois à Salon de Provence: c'est possible, avec notre petite équipe du Talagard  et leurs chiens passionnés ! Ils ont prélevé, cette saison, quelques Bécasses toujours dans le respect du Bécassier











La Bécasse des Bois

     Mystérieux, rusé, légendaire, discret: autant d'adjectifs qui vont à merveille au SCOLOPAX RUSTICOLA (ou Bécasse des Bois!)
     
     Cet oiseau migrateur mythique, venu du froid (La Russie) a toujours attisé l'imagination des chasseurs. Cela tient certainement au fait qu'il s'agit d'un animal particulièrement discret, appréciant l'obscurité, et donc très difficile à observer.


 En effet, le plumage mordoré de la Belle lui permet de passer presque inaperçue dans les sous-bois qu'elle affectionne.

   De même, sa vision à 200° (proche de celle de l'aigle) particulièrement adaptée à l'obscurité et sa finesse auditive lui permettent d'anticiper l'approche de tous gêneurs.


   Elle saura se faire oublier et prendra un envol rapide et bruyant en cas de danger trop proche, surtout qu'elle dispose d'un organe de l'équilibre assez impressionnant lui donnant une extraordinaire agilité en vol. 


     Que dire de son bec, si particulier?  Le maxille supérieur est "articulé" dans sa première moitié. L'oiseau peut le faire bouger, sans ouvrir son bec. A la base de la langue, le bec est tapissé de centaines de minuscules crochets cornés, sortes de dents, qui recouvrent un important système musculaire. Tout cet attirail est très pratique pour la bécasse, grande amatrice de vers, lombrics et autres mollusques, gluants et visqueux, difficiles à ramasser avec un bec "ordinaire".


    Vu son régime alimentaire, la Reine des Bois préfère les milieux forestiers, riche en terre humide abritant multitude d'asticots (la chaleur diminuant le nombre de vers). Elle apprécie également les régions bocagères et était très répandu, un temps, en Bretagne. 

    En période d'hivernage, elle s'installe pour la journée en milieu forestier puis, la nuit venue, elle rejoindra, en vol ("la passée"), des milieux plus découverts afin de rechercher des vers dans des bouses de vaches ou dans des terres labourées . Son "vermillage" terminé, elle regagne les sous-bois pour se reposer... et continuer à vermiller, dans les allées forestières et les sentiers bordés d'arbres. D'ailleurs, si les vers se font discrets,  elle tape de la patte pour les faire remonter en surface plus vite.


      Les lombrics ne lui suffisent pas. Et notre "gourmande" avale également des baies sauvages (myrtilles, sorbes..) et de graines (plus précisément de genévrier!). Voilà qui explique que sa chair soit recherchée et goûteuse!


       Mais une " Reine" (même des bois!) ne serait pas une vraie reine si elle n'était pas un peu coquette... Deux bains par jour, matin et soir, lui sont nécessaire pour entretenir sa beauté. Elle en profitera alors pour "pique niquer " et vermiller quelques mollusques, crustacés etc...  afin de compléter son régime!


      Après avoir tant mangé, elle laisse derrière elle des traces très caractéristiques de sa présence: ses fientes, appelées "miroir"!

    Si elle survit à une saison de chasse, notre bécasse peut espérer vivre 20 ans! Chaque mois d'avril, elle pourra pondre 4 ou 5 oeufs, couvés 22 jours et sera fidèle à son lieu de reproduction. Le début de la période de reproduction sera marqué par les parades nuptiales émaillées des cris des mâles ("la croule"). Ensuite, elle migrera de nuit par groupe de 5 ou 6 individus et s'installera en France début octobre, avant de repartir vers le "NORD" fin mars / début avril...

     La bécasse des bois mérite d'être portée aux nues. Pour reprendre la philosophie des membres du "club national des bécassiers de France", il faut "chasser beaucoup pour tuer peu"...



Hemmy

Sources: Wikipedia - Club national des Bécassiers - chasse38.com                                                   Photos: Hervé DEBENEST et autres

22 déc. 2013

Noël au balcon...







22 décembre 2013 vers 10h00... Les "parisiens" peuvent être jaloux: les provençaux profitent de  LEUR nature et de températures favorables....



"Notre" Talagard...




   

   "Notre" Talagard est un massif forestier typiquement méditerranéen, situé au Nord de Salon de Provence.
     Comme toutes les forêts méditerranéennes, il est principalement recouvert de pins d'Alep, chênes, oliviers, genêts, thym et romarin sauvages... La Garrigue dans toute sa splendeur!
     Du haut de son point de vue, on peut admirer Salon de Provence, les Alpilles, la plaine de la Crau, jusqu'à l'étang de Berre et la Méditerranée...


Les Alpilles depuis le Talagard, à l'aube...
       Pierre André de Suffren, dit "Le Bailli de Suffren", Vice Amiral de France sous Louis XVI, appréciait tellement son "pays" d'origine qu'il venait régulièrement se ressourcer dans son pavillon de chasse, dont les ruines sont toujours visibles sur le secteur de la "Pastorale"...

    Il s'agissait d'ailleurs d'un haut lieu du pastoralisme à Salon de Provence. Les vestiges de cette vie paysanne sont encore particulièrement visibles.




    Des passionnés les restaurent afin que le public puisse encore en profiter... Il est donc possible d'admirer les bories (abris de bergers) restaurés avec minutie, les "bancau" (ou murs de restanques) et cette splendide ferme du XVII° siècle dont le rez-de-chaussée voûté servait d'étable ou de bergerie, les habitants résidant à l'étage...  




Les Bories


Ferme du XVII° Siècle
    Le spectacle est tellement beau que plusieurs chemins de randonnées balisés ont été aménagés sur le secteur ( la Pastorale, les Agassons, les abeilles et les Caussiers). Des apiculteurs ont installé leurs ruches, perpétuant cette tradition. 


Les "bancau"













 
     Un temps, il a même été un centre d'enfouissement des déchets. Heureusement, cela est méconnaissable! 
     C'est "Notre" Talagard... Il est tellement beau que tout le monde peut en profiter: VTTistes, randonneurs, joggeurs, chasseurs, simples promeneurs... Mais tous, nous devons le protéger pour mieux en profiter....


Hemmy

21 déc. 2013

Cirka de saint Montange Braque Francais ,type Pyrénées

Apparence générale:
chien rustique,sans lourdeur mais suffisamment musclé.







Le braque français est un chien à caractère doux et débonnaire,très intelligent,mais qui supporte mal la mécanisation

20 déc. 2013

le travail des chiens


le travail de nos chien: il est là, le plaisir de la chasse avec l'équipe des chasseurs du Talagard.

La terrine de Noël au lapin selon Mamie Denise

Difficulté: facile (mais rien ne remplacera jamais le tour de main de Mamie Denise, 93 ans!)
Cuisson: 45 min environ, à vérifier régulièrement: le couteau doit ressortir la lame sèche!!!

Ingrédients (pour une ou plusieurs personnes selon la gourmandise de chacun...) :

  • 1,5 kg de lapin
  • 750 g de porc gras
  • 750 gr de veau
  • Crépine de porc
  • 2 oeufs
  • 2 cuillères à soupe généreuses de farine
  • gélatine (si possible "au porto", de qualité supérieure selon Mamie Denise!) (Maggi, Knorr ...)
  • un peu d'armagnac ( non obligatoire, mais tellement meilleur, toujours selon Mamie Denise!)
  • sel, poivre
  • feuille de laurier, branche de thym.
Préparation:
  1. Préchauffer votre four à 200°C
  2. désosser et hacher grossièrement le lapin.
  3. Hacher grossièrement le porc et le veau (si votre boucher est "sympa", il le fera pour vous!)
  4. Malaxer soigneusement les trois viandes et ajouter les deux oeufs, les deux cuillères à soupe de farine  et l'armagnac. Saler et poivrer
  5. Verser la viande dans une terrine (ou un moule "à cake"). Poser une feuille de laurier et une branche de thym sur le dessus. Recouvrir avec la crépine.
  6.  Mettre au four  (vérifier régulièrement la cuisson: la lame d'un couteau plantée dans la terrine doit ressortir sèche!).
  7. En fin de cuisson, préparer de la gélatine selon le mode d'emploi du produit.
  8. Sortir la terrine, et "faire le niveau" en versant de la gélatine dessus.
  9. Laisser refroidir et déguster!
N.B.: Le lapin peut être remplacé par le gibier de votre choix! 

Source: "MA" mamie Denise... 

19 déc. 2013

le dimanche avec cirka au talagard

Quand cirka cherche un faisan, elle le trouve. il n'y a que moi pour voir la passion qu'elle a pour chercher le gibier mais quand elle chasse avec Emmy, Bilou, Phany, c'est magnifique de voir leur travail: l'arrêt, le coulé, l'arrêt à patron, jusqu'à l'ordre de faire voler l'oiseau...





18 déc. 2013

le dimanche au talagard

le dimanche matin nous nous retrouvons toute l'équipe des chasseurs du Talagard, les vrais passionnés de la nature, des chiens d'arrêt.

14 déc. 2013

le dimanche au talagard avec cirka

dimanche 8 décembre:  un lâcher de poules au talagard! un jeu d'enfant pour cirka: 2 arrêts, 2 poules dans le sac. 11h00, nous rentrons avec le souvenir en photos...


La gloire de "ma mère"...

   
    Permis de chasser tout neuf en poche (délivré le 25/10/2013 ), et me voilà partie pour ma toute première partie de chasse... Une belle balade de trois heures à La Pastorale et au bout du chemin, près de la ferme, le premier faisan...
     Comme d'habitude, Cirka la Magnifique, nous fait un arrêt splendide et est rapidement rejointe par Hemmy, la novice. Tout va très vite pour la débutante que je suis mais, aidée de George et de Pat, le faisan tombe!
     De retour à la maison, mon fiston de 11 ans prend le faisan et l'exhibe fièrement, les yeux brillants d'émotion, tout en s'exclamant : "Maman, c'est ton premier faisan!".
     C'est étrange, mais cette scène m'en rappelle une autre: Marcel Pagnol aurait pu l'écrire et l'aurait certainement intitulée "La Gloire de ma mère"...

13 déc. 2013

Le faisan de Colchide


  
   Le faisan commun ou de Colchide (Phasianus Colchicus) est un des gibiers les plus chassés en France.
     Apprécié pour sa chair goûteuse, il s'invitait déjà à la table de Saint Louis. De même, la majesté de son port et la splendeur de son plumage en faisait un oiseau d'ornement recherché.
          Le faisan commun est originaire d'Asie et fut introduit en Europe durant l'Antiquité, par les Grecs puis les Romains. Il a pris son nom du "Phase", un fleuve de Colchide, où il aurait été découvert par les "argonautes".


     C'est un oiseau sédentaire, très proche de la poule domestique: des productions d'hybrides (stériles) sont même possibles. Sa taille adulte est de 90 cm pour les mâles et de 50 cm pour les femelles. Même pour un néophyte, il est impossible de confondre la poule du coq, tant le dimorphisme sexuel est marqué (le plumage du mâle est particulièrement éclatant!)





     Il se nourrit de graines, d'insectes, de baies, de vers et parfois de mollusques. Mais son plat favori est le sarrasin et le maïs. On ne le trouve pas au-delà de 1500 m d'altitude et les populations "naturelles" sont rares! Son habitat préféré est essentiellement une zone de friches, alternées de cultures, de bocages et de couverts forestiers ou arbusifs. Il lui arrive également de fréquenter les bois et surtout leurs lisières, pour peu qu'elles soient cultivées en céréales et en vignes.  Il a besoin d'humidité et ne dédaigne pas les sols marécageux. Cependant, il craint particulièrement les intempéries (l'humidité estivale et la neige prolongée en hiver.)


     Il vit en "compagnie" de plusieurs individus, la plupart du temps tous issus de la même couvée. Certains mâles deviennent territoriaux avec le temps: ils éliminent de leur territoire la concurrence des autres mâles!

  Le faisan est polygame: il forme son "harem" entre février et avril. Puis il "divorce" entre juin et septembre. Après l'accouplement, la femelle creuse un trou et pond entre 8 et 12 oeufs qu'elle va couver pendant 25 jours. Si par malheur, les oeufs et le nid venaient à être détruits, une seconde ponte se produirait en remplacement de la première (recoquetage)  . La ponte a lieu entre fin mars et début avril. Après éclosion des oeufs, des regroupements familiaux ont lieu mais les mâles les plus âgés finissent "en solitaire".

     M. Colchide et toute sa petite famille ont un emploi du temps bien réglé. Si la nourriture est suffisante, il se déplace peu et part au "gagnage", sans s'éloigner beaucoup du couvert , en piétant principalement, le matin et le soir.  Puis, il rentre à couvert, se tapir dans un buisson ou un roncier, qu'il affectionne particulièrement. Ensuite, quand l'heure du coucher est venue, il se "branche" dans un arbre pour dormir, à l'abri de ses prédateurs. 

     D'ailleurs, pour échapper à ses ennemis, alors que son pelage n'est pas très vraiment discret, il possède une ouïe très fine et une vue perçante. En cas de danger, il piètera très rapidement pour rejoindre le couvert. Il saura rester immobile dans un fourré s'il est surpris. Acculé, il prendra son envol, dans une élévation verticale fulgurante et bruyante.
     Blessé ou simplement désailé, il tombera loin, emporté par son vol, dans un terrain difficile d'accès. Seul un chien ayant beaucoup de flair et ne craignant pas de se piquer les pattes ou de s'égratigner pourra alors le rapporter! 

Lapin à la moutarde facile!

Difficulté: facile ( Le plus difficile sera la chasse du lapin!)
Cuisson: 60 min

Ingrédients (pour 6 personnes):
  • 1 lapin découpé en morceaux
  • 1 grosse cuillère à soupe de crème fraîche
  • 1 petite cuillère à soupe de vinaigre balsamique
  • 20 cl de vin blanc sec
  • 6 carottes
  • sel, poivre


Préparation:

  1. Faire revenir les morceaux de lapin dans une sauteuse avec un peu d'huile.
  2. Pendant ce temps, mélanger la moutarde, la crème, le vinaigre, le sel et le poivre.
  3. Quand les morceaux de lapin sont dorés, ajouter le mélange moutarde-crème.
  4. Laisser cuire quelques minutes puis ajouter le vin blanc et les carottes coupées en tranches.
  5. Couvrir et faire mijoter à feu doux pendant 40 min à 1 h.


Source: marmiton.org

11 déc. 2013

Le lapin de garenne

     Le lapin commun (oryctolagus cuniculus pour les amateurs de latin!) est l'espèce à l'origine de tous les lapins domestiques (y compris le lapin nain, compagnon de nos chères têtes blondes).
     Jusqu'au Moyen Age, l'élevage se faisait en semi-liberté, sur de vastes terrains clos appelés "garennes". Dès lors, il n'y avait qu'un pas pour que le lapin commun soit baptisé "lapin de garenne"...



     Son apparence générale rappelle celle de son cousin, le lièvre,avec quelques différences notables:
- Les oreilles sont plus courtes que la tête (chez les individus sauvages...)
- l'ongle des orteils n'est pas fendu.
- la gestation dure 31 jours environ.
- les petits naissent aveugles et tout nus.
- Adulte, il mesure entre 34 cm et 50 cm pour un poids oscillant entre 1.2 kg et 2.5 kg.
- Les lapins de garenne sont organisés en groupes hiérarchisés.

     Son pelage est doux, de couleur brun-roux avec, selon les régions, des variantes. Ses dents poussent hélas en permanence. Il est donc obligé de ronger des écorces pour "qu'elles ne rayent pas le parquet!"
     Ses qualités physiques peuvent paraître exceptionnelles: il court très vite (jusqu'à 38 km/h), son champ de vision est de 360° et il est sensible à une large gamme d'ultrasons.
     Heureusement qu'il a "du nez" car la communication entre les lapins de garenne passe essentiellement par les odeurs.
Les vibrisses
   


     Il est  aussi muni de longs poils sur toute la tête et principalement sur la lèvre supérieure (les vibrisses) qui jouent un rôle essentiel dans la perception de son environnement. 

    Cependant, notre "Jeannot Lapin" n'est pas parfait: 

     Il est presque muet, même s'il émet parfois des sons aigus
(il clapit). Ce qui l'oblige, en cas de danger, à taper de la pâte arrière pour prévenir ses congénères.
     En plus d'être muet (presque!), il ne perçoit pas les sons graves.    
     De même, sa rétine ne lui permet pas d'avoir une vision nette des choses. Il est donc plus sensible aux mouvements qu'à la forme des objets.

Le terrier
        Le Lapin commun est un animal nocturne et crépusculaire: il adore se promener entre 16h et 17h. L'hiver, il sort parfois prendre un "bain de soleil" en fin de matinée (vers 11h). Il est très sédentaire et vit en colonies comprenant plusieurs groupes familiaux formés d'un mâle et de plusieurs femelles, chaque famille occupant un territoire, autour du terrier, rarement au-delà de 500 m.
     La colonie s'installe volontiers sur des sols secs et sablonneux dans les collines ou les plateaux ne dépassant pas 1000 m d'altitude. Le lapin de garenne, s'il le peut, évite les terres lourdes et humides et vit dans des terriers présentant de nombreuses entrées et sorties et pouvant aller jusqu'à 2,70 m de profondeur.

     Le lapin commun est polygame et la parade nuptiale se situe au printemps (avril, mai) mais aussi à l'été (août). Les petits naissent, après 28 à 33 jours de gestation, de février à août. Ils sont sevrés à un mois et leur croissance est très rapide: à 3 mois ils ont presque atteint leur poids d'adulte.

     De mars à septembre, la femelle peut faire 3 à 5 portées de 4 à 12 petits. Ces derniers peuvent se reproduire dès 4 mois et sont adultes à un an. 

     Le lapin de garenne est herbivore: il se nourrit principalement de plantes herbacées (il raffole du seigle et a une préférence pour les mets peu sucrés et légèrement amers) mais aussi de ses "crottes molles" (il est caecotrophe!). L'hiver, il peut aussi ronger les tiges et les écorces de jeunes arbrisseaux, ainsi que des racines, graines et des bulbes. Pour être rassasié, sa ration journalière doit être de 200 à 500 g.


     S'il échappe à ses principaux prédateurs (renard, fouine, belette, hermine, putois, chiens errants, grands rapaces), s'il survit au trafic routier, au brûlage, aux chasseurs et s'il ne tombe pas malade (myxomatose, maladie hémorragique virale "VHD"), "Jeannot lapin" peut espérer vivre 10 ans...


     Hélas, les effectifs, en France, ont connu une forte baisse. La myxomatose et le VHD ont fait des ravages. L'homme a aussi sa part de responsabilité: l'évolution du milieu naturel (le lapin de garenne n'est pas le bienvenu sur des terres d'agriculture intensive et les jachères lui sont défavorables) n'a fait qu'aggraver la situation.


     Un autre facteur aggravant est l'absence de gestion de ce gibier par les chasseurs... Avec un peu  de volonté et l'aide des professionnels de l'ONCFS, peut-être pourrions-nous remédier à cela!  



Hemmy

Sources: wikipedia / Jean Marchand "chasser en provence" n°30 - Photos: libre de droit




10 déc. 2013

Faisan d'Antigneul

Difficulté: Facile - Coût: moyen
Préparation: 30 min - Cuisson: 120 min

Ingrédients (pour 4 personnes):



  • 1 faisan
  • 400 g de cerneaux de noix
  • 300 g de raisins secs
  • 300 g de lardons
  • 1 gros oignon
  • 1 échalote
  • 1.5 litre de jus de raisin
  • 10 cl de vin rouge
  • sel - poivre
  • beurre
  • huile d'olive


Préparation:
  1. Découper le faisan en morceaux
  2. Dans une sauteuse, saisir très vivement les morceaux de faisan, dans un peu de beurre. Retirer les morceaux rapidement.
  3. Hacher l'oignon et l'échalote. Les faire revenir avec les lardons dans le fond de la sauteuse, avec un peu d'huile d'olive. Ajouter le sel et le poivre. Ajouter un peu de jus de raisin et mettre à feu doux en couvrant. Laisser sur le feu pendant 5 minutes puis ajouter le vin. Remuer le tout.
  4. Ajouter les morceaux de faisan
  5. Couvrir et laisser cuire lentement à feu très doux et en ajoutant de temps en temps un peu de jus de raisin pour maintenir le niveau.
  6. Lorsque le faisan est tendre, laisser réduire.
  7. rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
                                                                                                                                                                                    Source: marmiton.org