20 févr. 2016

Fermeture 2016...

Nous n'avons pas raté l'ouverture...
Nous ne pouvions pas rater la fermeture...


Une belle balade entre copains, sous le soleil de Provence...
un délicieux moment de convivialité...
nos chiens qui jouent...
quelques photos souvenirs...



C'est LA CHASSE qu'on aime!







12 févr. 2016

Lapin chasseur

Préparation: 25 min
Cuisson: 90 min

Ingrédients (pour 4 portions):
- 1 lapin coupé en morceaux
- 300 g de champignons
- 50 cl de bouillon de volaille
- 5 cuillères à soupe de vin blanc
- 1 oignon
- 2 cuillères à café de jus de citron
- 2 cuillères à café de concentré de tomates
- 1 cuillère à soupe d'huile
- 50 g de beurre
- sel, poivre

Préparation:
- assaisonner le lapin
- hacher finement l'oignon
- Faire chauffer l'huile et le beurre dans une grande cocotte. Y faire dorer le lapin (4min environ) et le réserver.
- faire revenir l'oignon puis ajouter le bouillon, le vin blanc et le concentré de tomates. Porter à ébullition en remuant. 
- Ajouter le lapin, rectifier l'assaisonnement si nécessaire. Laisser mijoter à feu doux et à couvert pendant 1h à 1h30, tout en remuant de temps en temps.
- A part, faire revenir les champignons (coupés en lamelles) dans un peu de beurre. Ajouter un peu de jus de citron et assaisonner.
- Servir le lapin très chaud, arrosé de sa sauce et parsemé de champignons.

Source: marmiton.org

La réserve de chasse




      Commençons par un peu d'histoire...
      Depuis le XII° siècle, en France, les princes et seigneurs disposaient de vastes "parcs seigneuriaux" ou "parcs cynégétiques" fermés de façon plus ou moins hermétiques où le gibier ou certaines espèces plus rares étaient élevés. Plusieurs objectifs étaient pousuivis par les seigneurs: augmenter le gibier chassable ou faire une démonstration de prestige.

      De nos jours, les "réserves de chasse" sont les dignes héritières des parcs seigneuriaux d'antan. Leurs buts:
- préserver les polulations d'oiseaux migrateurs
- préserver les milieux dans le but de la préservation des espèces menacées
- favoriser le développement d'outils de gestion de la faune sauvage et de leurs habitats
- développer une chasse durable sur les territoires ruraux.

      Une définition plus "formelle" pourrait être:
"les réserves de chasse ont pour but de protéger les espèces animales et leurs habitats afin d'assurer la conservation de la biodiversité dans le cadre d'un équilibre agro-sylvo-cynégétique et d'une gestion cynégétique durable".

   



   Au sein de ces réserves, tout acte de chasse est interdit. De même, les activités humaines peuvent être réglementées (accès, destruction des nuisibles, techniques de gestion...). Sous certaines conditions, et à des fins scientifiques ou de gestion des populations, des opérations de capture et de régulation des populations  peuvent être effectuées.  


      Donc la réserve de chasse fait partie des outils de gestion cynégétique. Mais qu'est-ce que la "gestion cynégétique"?

      La gestion cynégétique fait partie  de la gestion de la faune sauvage. Elle regroupe les actions plus ou moins coordonnées, de la part ou pour le compte des chasseurs, d'une partie des espèes sauvages d'un territoire. Elle concerne très souvent le grand gibier, le petit gibier et le gibier d'eau.

      Par exemple, elle comporte:
- l'aménagement du territoire pour favoriser une espèce (restauration des mares, des clairières, des boisements, des haies.... et autres habitats nécessaires à la survie des espèces)
- nourrissage occasionnel et mise à disposition de cultures destinées au gibier
choix raisonnés des prélèvements en nombre et en qualité (âge, sexe des animaux...)
- introduction ou réintroduction éventuelles (repeuplement, confortement des polpulations...)
- des réserves de chasse où les espèces peuvent se reproduire sans être pousuivies ou chassées.

     Tout cela est dans le seul but de:
- optimiser la prduction de gibier d'un territoire, durable et équilibrée parmi les espèces
- assurer la protection d'un milieu dans son ensemble en réduisant les actions extérieures sur ce milieu et en neutralisant les impacts.
- protéger les activités agricoles et la sécurité humaine en limitant les populations de gibier à un niveau considéré comme acceptable.
- tenir compte de l'équilibre sylvo-cynégétique.

     Les moyens disponibles pour atteindre ces objectifsne sont pas si nombreux que cela et peuvent présenter certains incovénients. On peut jouer sur u facteur pouvant limiter le développement de certaines espèces ou favoriser un développement par une intervention légère. Par exemple, c'est la mise à disposition de points d'eau ou e nichoirs pour les oiseaux.
     L'affouragement est un étape supplémentaire. La mise en place d'agrainoirs, surtout en hiver, est très importante pour le petit gibier. de même, l'implantation de "bandes abris" et de cultures cynégétiques est aussi considérée comme utile.
     La gestion des prélèvements, par la mise en place de quotas ou prélèvements maximums autorisés (PMA) est considéré comme primordiale pour les espèces en équilibre précaire.

     Cependant, l'ONCFS a constaté que les repeuplements pratiqués actuellemnt (à partir d'animaux d'élevage intensifs ou importés de loin) ont pu aggraver les proplèmes de regressions de certaines espèces, en entretenant et en accentuant des incidents de "pollution génétique". C'est la cas de la perdrix rouge. Ainsi, les repeuplements visant à restaurer une espèce peuvent, paradoxalement, contribuer à sa régression.

     C'est pour toutes ces raisons que les institutions ont réglementé la gestion cynégétique. La loi du 26 juillet 2000, relative à la chasse, donne donc la responsabilité aux fédérations départementales des chasseurs d'élaborer un schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC), "en association avec les propriétaires, les gestionnaires et les usagers des territoires concernés".




Sources: wikipedia - www.futura-sciences.com